samedi 16 juin 2012

"Non-Philosophie" : L'abandon de la philosophie plutôt que sa déconstruction

La PHILO a inventé le MONDE et sa CRISE, IL nous faut investir un nouvel ESPACE-TEMPS pour INVENTER de nouveaux HORIZONS, à défaut d'avoir pu Transformer ce MONDE (Marx) et lassé de continuer à l'interpréter (Hegel...)

       Il est urgent de ne plus attendre pour cesser de re-commencer et de déconstruire sans fin la philosophie, pour enfin commencer à penser et expérimenter "non-philosophiquement" au sens de François Laruelle..

A  la "reprise" kierkaardienne ou à la "repétition" deleuzienne qui ne cessaient de rejouer la fin de la philosophie ("Errance du sens"), contre son achèvement ("Sens de l'errance") platonicien (pour la Tradition) ou hégélien (pour la modernité), LARUELLE a osé ouvrir la voie de l'ABANDON plutôt que celle de la DÉCONSTRUCTION philosophique...

Cet abandon de  la philosophie n'est autre que celui de  de l'homme occidental comme histoire ou miroir de Dieu et du Monde comme totalité et universalité.

         Cet abandon n'est ni une rupture, ni un oubli ou un dépassement de la métaphysique, mais son ultime désenchantement qui suppose sa connaissance la plus précise, pour s'aventurer autrement que dans sa simple transgression ou ses marges qui restent sous son contrôle...

          Il ne s'agit dont pas de transgresser ou de transcender mais tout simplement de connaître au mieux ce que l'on quitte pour commencer autrement sans rompre les liens ou détruire ce qui nous a jusque-là construit et continuera de nous déterminer :

         l'histoire de la métaphysique et son invention conjointe et réciproque de l'homme et du monde moderne.

      Cette histoire se fonde sur un principe paradoxal de crise fondatrice, dont nous devrions aujourd'hui commencer à reconnaître la fatigue que l'excitation hystérique généralisée ne devrait plus suffire à masquer..

      Osons donc sortir de cet épuisement et de nos activités compulsives.. pour trouver la paix, sinon, la sérénité d'agir, de penser et de vivre vraiment pour ce qu'il nous appartient d'inventer dans l'abandon, sinon à distance, du monde et de ses images qui s'effondrent.. en risquant de nous aspirer dans leur abyssal néant...

           

16.06.2012 remanié le 16.07.2012